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 Mafia à Metropolis ? [partie I]

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Melanie Brown
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MessageSujet: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeLun 16 Fév - 19:51

Metropolis

Ville de Lumière
Ô rêve américain
Toi notre confrère
Qui fait chaque lendemain

Des ténèbres tu t'élèves
Malgré la nuit qui pèse
Sur tes épaules
Telle une idole.

A travers le noir,
Ta lueur d'espoir
Convertit les âmes peinées

C'est une drôle de mode
Mais le mal rode
Car je suis le messager


Dernière édition par Melanie Brown le Sam 21 Fév - 18:13, édité 1 fois
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Melanie Brown
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MessageSujet: Re: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeLun 16 Fév - 21:17


Je pousse les portes de la salle. Autour de moi, cinq hommes sont assis tranquillement dans leurs chaises derrière leurs bureaux, un pour chaque. Réunis de manière exceptionnelle, ils sont tous là pour moi, au plutôt, pour la proposition que j'ai à leur faire. Cela fait quelque temps que Don Falcone rêve d'étendre son territoire. Pour cela, il lui faut des hommes et de nouvelles terres à apprivoiser. Mon rôle, réussir à convaincre ces vieux croutons, du bien-fondé de ma présence et réussir à les persuader de rejoindre mon patron.

-GOOD MORNIIIIIIIING METROPOLIS !

Ils me regardent comme si j'étais folle, bien au contraire. Je captive leur attention. Je fais tomber les regards sur ma silhouette pour ne pas qu'ils la quittent des yeux. Je prends le monopole de la conversation. Ça murmure dans l'assemblée, ça piaille et ça s'énerve. "D'où est-ce qu'elle sort cette folle ? Comment a-t-on pu la laisser rentrer ? Mais pour qui elle se prend celle-là ?", j'en passe et des meilleurs. Qu'est-ce que j'aime ce sentiment de suprématie, si je pouvais, je m'y roulerais pour ne plus jamais en ressortir. Trop longtemps bafouée et baffée, trop longtemps prise de haut et rabaissée, plus jamais. C'est à mon tour de faire rayonner mon monde. C'est à mon tour de leur montrer à tout ce que je sais faire. À mon tour de prendre les rênes. Échec et Mat, Don Falcone. Tu as misé sur le mauvais cheval et la reine vient de te faire tomber la tête. Tu croyais t'étendre ? Tu vas te retrouver recroquevillé, dos au mur, poussé jusqu'aux derniers retranchements. Et ce jour-là, oh oui ce jour-là, tu seras à moi. Ton empire sera le mien et tu n'auras aucune miette.

-Qu'est-ce que tu veux ?!
-T'es qui au juste ? Hein ?!
-ah... ahah... AHAHAHAH

Ils me regardent comme si j'étais folle. Ce n'est pas tout à fait faux. Il en faut un peu pour réussir ce que je souhaite faire. Mais ce n'est pas tout, il faut aussi de la force et de la cervelle. Croyez-moi, j'en ai à revendre. Une brute s'approche dans mon dos, je sens sa grosse paluche se poser sur mon épaule droite. Un frisson me traverse l'échine avant que ma main droite attrape son poignet. Je tourne sur moi-même et me libère de son emprise. Maintenant à ma merci, son bras dessine un angle de 45 degrés avec son dos. Courbé en avant, le videur grogne toutes sortes d'insultes pour montrer qu'il en a une grosse paire. Ça ne sert à rien avec moi, pas plus que me traiter de pimbêche. Une balayette l'envoie ventre contre sol tandis que son bras craque littéralement sous le choc. Un autre Mr. Muscles vient à ma rencontre. Un sourire sur les lèvres, j'esquive sa première attaque, repousse la deuxième en passant dans son dos. Geste sec, je sors ma barre métallique et le frappe entre les omoplates, mais l'effet escompté ni est pas. J'enchaîne en frappant son poing de mon arme. Une fois, deux fois et, à la troisième, sa main est inutilisable désormais. Plusieurs de ses os doivent être en piteux état. Quel abruti... Quel homme quoi. Il me fonce dessus. Une roulade suffit à lui échapper. Je lance mon arme dans sa direction. Il se protège. Mes phalanges tapent son plexus, mes paumes s'apposent contre ses tympans. D'un petit bond, j'attrape ses épaules et appuie de tout mon poids mes pieds contre ses rotules qui se retournent, faisant vomir une personne dans l'assemblée. Au sol, les larmes aux yeux, les deux Mr. Muscles se traînent l'un et l'autre pour sortir de mon espace vital... Braves petits.

-Bonjour à vous chefs de Metropolis ! Je suis désolé de tout ce raffut, croyez-moi. Vous vous attendiez à voir mon patron, Mr. Falcone et je peux comprendre votre surprise. MAIS ! Heureusement pour vous ! Je suis là. Et j'aimerais vous faire une annonce de la plus grande importance à mes yeux. Annonce qui, j'espère, deviendra tout aussi décisive pour les vôtres.
-Qu'est-ce que tu nous veux !
-J'y arrive, j'y arrive, ne soyez pas pressés ! Chers Collègues du crime. Si cette réunion a lieu aujourd'hui, c'est pour une bonne raison. Don Falcone, voudrait que je recrute des hommes et des femmes parmi vous pour faire grossir ses rangs. Son but ? Prendre le contrôle de Gotham et celui de votre chère Metropolis. Le voulez-vous ?
-Jamais !
-plutôt crever !
-Il se prend pour qui ?
-Qu'on le pende haut et court !
-À mort Falcone !
-Calmez-vous, Calmez-vous, s'il vous plaît. Je ne suis pas ici pour exhausser ses ordres ! Bien au contraire. Je suis ici pour prendre la tête de vos différents groupes et monter une mafia digne de ce nom à Métropolis. Chefs des différents gangs, vous aurez une place d'importance et aucun ne sera laissé-pour-compte. Ce que je souhaite, faire de vos clans un Gang Unique ! Une Grande Famille à laquelle vous aurez votre place ! Réfléchissez bien ! Falcone a confiance en moi ! Il pense que je suis loyale envers lui et que je lui rapporterai des hommes. Il n'a pas tort. Je lui en rapporterai, mais ce seront les nôtres... Enfin... Les miens. Je vais être honnête avec vous. Mon but est de prendre le contrôle de l'Ombre. Metropolis, Gotham, le reste des Etats-Unis viendra en temps voulu. Alors, qui est avec moi ?
-Et si tu nous trahis ?
-Comment pourrais-je trahir des personnes travaillant pour moi ?
-Elle est bien bonne celle-là. Travaillez pour une femme. Et puis quoi encore ? Retourne à tes fourneaux, tu veux.

Je m'approche de la grande gueule tandis qu'il se ratatine peu à peu dans son siège. L'attrapant par le col, je le tire au-dessus de sa table et le jette au sol. Il tente de se relever, mais un violent coup dans le coin de la bouche le renvoie au tapis. Une trainée de sang coule de sa commissure de lèvre. Il veut se redresser, mais une autre offensive dans les côtes le met à terre. Et tandis que les attaques pleuvent sur son corps, je ne peux m'empêcher de lui crier :

-Écoute-moi bien macho à deux balles. Vous êtes qu'une bande de pouilleux sans ambitions. Vous vous tirez dans les pattes à longueur de temps au lieu de vous regrouper et prendre le contrôle de la ville. Alors maintenant que je suis là et que mon plan est prêt, ce n'est pas un pisse-froid dans ton genre qui va me le bousiller. AS. TU. COMPRIS ?

Lorsque j'arrête, ma chaussure est couverte de sang, du sang d'homme, j'en ai presque les larmes aux yeux. Son corps est pris de spasmes nerveux. Étendu autour d'une petite flaque rouge, son esprit est ailleurs, perdu, tout comme sa vie. Je relève la tête et regarde avec un grand sourire mes interlocuteurs.

-Alors messieurs ? Qu'en dîtes-vous ?
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Melanie Brown
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MessageSujet: Re: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeMar 17 Fév - 1:21


Et le débat continu bon train :

-Mais qu'est-ce qu'on y gagne ?
-C'est vrai ça. Qu'a t'on à gagné ?
-Et qu'est-ce que vous voulez ?
-Je serais votre patron tout simplement. Vous contrôlerez toujours vos affaires et vos hommes seront toujours sous votre responsabilité. Seulement, vous serez vous-même sous la mienne. C'est très simple. On peut assimiler ça à une centralisation du pouvoir. Au lieu de, comme je l'ai déjà dit, vous tirer dans les pattes les uns les autres, vous travaillerez main dans la main. Fini les guerres de terrains, finies les pertes d'effectifs pour peu de bénéfices. Au revoir, les problèmes mineurs, bonjour les intérêts... Voilà tout.
-Mais vous n'avez toujours pas répondu à notre seconde question.
-Excusez-moi, laquelle ?
-Et vos intérêts là-dedans ?
-C'est bien beau, mais vous ne faîtes pas ça pour le plaisir, j'imagine.
-Arrêtez de nous montrer que les bons aspects. Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie.
-Ce que j'y gagne ? C'est très simple. Premièrement, votre loyauté et une fidélité sans limite. Deuxièmement, l'exclusivité des affaires de l'autre abruti. Et, dernièrement, 50% de vos chiffres d'affaires.
-50 % !!
-Ça n'va pas ?!
-Jamais ! Vous m'entendez ?! Jamais !
-On garde quand même 50%....
-Je rigolais, je rigolais, ahahah. Vous auriez dû voir vos têtes... Toi, par contre, fait gaffe. À trop t'aplatir, tu vas finir comme ton ami. Je me suis bien fait comprendre ? Toujours à tout prendre au pied de la lettre, ils me gonflent ces vieux décrépis de l'ancienne époque.
-Ou... Oui Madame.
-Alors, combien ?
-25%
-C'est élevé.
-Légèrement excessif même.
-Disons 15%.
-20%
-17%
-25%
-20% ??
-Conclu pour 20%.
-J'ai quand même un problème.
-Ah oui ? Lequel ?
-Je n'arrive pas à savoir si l'on peut vous faire confiance.
-Comment ça ?
-Et bien, vous arrivez ici sous les ordres de Don Falcone, notre cousin de Gotham, et vous voulez prendre le contrôle de la ville d'un claquement de doigts. Qui nous dis que ce n'est pas pour tout refiler à votre patron ?
-Re... Refilez Metropolis à Don Falcone ? Ahahahah, elle est bien bonne celle-là. Écoutez-moi bien. Je ne rêve que d'une chose, le réduire à néant. Mon père travaillait pour lui et il le vénérait. Je déteste mon père, que le diable ait son âme, et je déteste la famille Falcone ou tout ce qui s'en approche. Si je travaille pour lui, c'est uniquement pour le briser en mille morceaux et danser sur sa carcasse.
-Bien, bien.
-Si, au final, nous acceptons votre offre. Que se passera-t-il ?
-Facile. Vous serez les seuls à m'avoir rencontré. Je retournerai à Gotham avec un certain nombre d'hommes qui infiltreront Don Falcone de l'intérieur. Et le jour venu, je le ferais choir de son piédestal. Parce que, admettez-le, la mafia de Gotham est bien plus forte que la vôtre...
-Et en plus, vous vous moquez de nous ?
-Vous n'manquez pas de toupet, ni de culot.
-Merci. Et en plus ils sont égocentriques... manquait plus que ça. C'est pas d'ma faute si leur mafia est un champ de ruine sur lequel je viens bâtir mon monde. Ils auraient pu s'en rendre compte plus tôt.
-Et si l'envie nous prend de refuser votre offre et de nous allier ?
-Vous ne vous rallierez jamais, j'en suis certaine.
-Moi, ça me convient comme offre.
-Opportuniste.
-Sale rat.
-Soyez raisonnable, écoutez-le.
-Nan, mais c'est vrai. Regardez la vérité en face. Nous gardons nos commerces, obtenons une stabilité dans les négociations. C'est l'occasion rêvée de prendre de l'ampleur, de voir plus grand... Cette chance est unique. Vous préférez que l'on continue nos chamailleries ou bien que Don Falcone nous tue les uns après les autres pour prendre le contrôle de Notre Ville ?
-Il a raison. Il a juste peur. Je vais l'avoir à l'œil lui... je vais tous les avoir dans le colimateur à vrai dire. On ne sait jamais ce que la rancune peut entrainer.
-Dis comme ça, l'offre paraît raisonnable.
-C'n'est pas faux.
-Bien sûr que c'est une bonne solution.
-Dernière question. Que faisons-nous des commerces de Don Bujiati ? Vu que vous retournez à Gotham, vous ne pourrez pas vous occuper de ses affaires personnellement.
- Don qui ?
-Celui que vous avez tué.
-Aaah luiii. Hummm, laissez-moi réfléchir deux secondes. Hum... Bien bien. C'est très simple. Je récupère 25% de ses revenus et 50% de ses hommes que j'emmène à Gotham. Quant à vous, vous vous partagez le reste de ses affaires et de ses hommes de manière équitable. Cela vous va-t-il ?
-Parfaitement.
-Okay pour moi.
-Pas de problème.
-Avec plaisir.
-Biiiien. Je crois que nous avons un marché. Deal ?
-Deal.
-Deal.
-Deal.
-Deal.
-Dans ce cas messieurs, je vais devoir vous laisser. J'ai d'autres projets pour notre famille.
-Une dernière question Donna.
-Oui ?
-Comment voulez-vous qu'on vous présente à nos hommes.
-Très bonne question, très bonne en effet... Hum. À Gotham, je me fais appelez BadGirl. Mais qui dit nouvelle ville dit nouveau nom. Alors appelez-moi... Oh et puis merde. Et si l'un de vos hommes rigole. Passez-le à tabac pour faire un exemple. Je ne tolérerai aucun débordement de votre part ou de vos sous-fifres. Capich' ?
-Bien reçu Donna.
-5 sur 5.
-Avec plaisir.
-Le roi est mort, vive la reine, héhé.
-Le roi est mort, vive la reine... Ahahah. Bravo ! J'adore. Messieurs, mes frères, trinquons !
-Santé !
-À la vôtre.
-À l'avenir.
-À nous !
-Le roi est mort, vive la reine... AHAHAHA !


Dernière édition par Melanie Brown le Dim 22 Fév - 18:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeMar 17 Fév - 14:21

[hrp: je poste ici pour pas casser le fil du Rp, spécialement pour 1 seul post].


Accueil du Daily News:

-Bonjour, bienvenu au Daily News, que puis-je faire pour vous ?
-Bonjouur, je m'appelle Melanie Brown et je travaille pour le GNCN, Gotham News City Network, et je dois réaliser un reportage sur la WLF, World Life Frame. Alors, je me demandais, si cela était possible de pouvoir faire un tour dans vos archives afin d'effectuer quelques recherches.
-Je vais voir ce que l'on peut faire pour vous. Si vous voulez bien vous assoir en attendant.
-Oh oui, très bien, merci.
-Un café ?
-Oh heu, non merci, ça ira.

Je prends place dans un de leur siège de la salle d'attente et, je dois bien dire, que la GNCN a quelques points à améliorer. J'ai l'impression d'avoir posé mes fesses sur un nuage et ce ne sont que les fauteuils de l'accueil et pourtant. Et pourtant, ils sont nettement plus agréables que ma chaise de travail à Gotham. Rien qu'à ça, on sent la différence de moyens. Pas à dire, Métropolis est une ville pleine de surprise et d'intérêt. Je pourrais y vivre sans problèmes si j'y étais obligée. Même si Gotham restera toujours La Ville numéro 1.

Autour de moi, les personnes affluent de tous les sens. Un nombre impressionnant de personnes travaille pour cette entreprise. J'ai bien l'impression qu'elle ne manque pas d'argent et n'en manquera certainement jamais. Le style est épuré, les grandes baies vitrées et le vitrage laissent passer la lumière qui inonde par flot continu toute la réception. Je n'ose imaginer la vue au dernier étage. Elle doit être magnifique, la ville entière se perd certainement sous les yeux.


-Mademoiselle Brown... Mademoiselle Brown.
-Ou... Oui ? Je m'approche du bureau avec de petits pas rapides. Essayer de courrir avec des talons, vous verrez.
-Votre demande a été acceptée. Mr Joël Badaway vous attend à l'entrée des archives. Alors vous prenez par la droite et ce sera l'un des ascenseurs du fond, étage n°12.
-Mercii beaucoup.
-De rien, bonnes recherches.
-Merci.


Archive du Daily News:

-Mlle Brown ?
-En personne, enchantée.
-De même. Je me présente Joël Badaway. Suivez-moi, je vais vous montrer vous présenter les lieux.

L'homme est petit et ventru. Le peu de cheveux, que la calvitie n'a pas attaqués, sont plaqués en arrière. Dandinant légèrement lorsqu'il circule, de son physique et sa posture émane une certaine sérénité et joie de vivre. Tandis qu'on avance entre les couloirs, de nombreux monticules de journaux divers et variés s'accumulent un peu partout. Certaines piles semblent triées, d'autres complètement à l'abandon. Les vitres, contrairement au rez-de-chaussée, ne laissent passer que peu de lumière. La raison est simple : ralentir la dégradation du papier. Même si elle a dû commencer vue l'odeur de vieux et de poussière qui y règne.

-Nous voici devant les machines. Tout ce que vous cherchez se trouve là-dedans. Je suis désolé, mais l'archivage sur système informatique n'est pas encore fini. Il faudra vous contenter de l'ancienne méthode.
-Oh ce n'est pas grave. J'ai tout mon temps, c'est le patron qui paye.
-Ohoh, vous en avez de la chance... Bien, je vais vous laisser travailler. Si vous me cherchez, je serai à mon bureau. Par là-bas.
-D'accord, Merci encore et à plus tard.

Je tire la chaise et m'installe à l'intérieur... aaaah, un petit cumulo-nimbus agréable. Face à moi, une machine ancestrale, mais qui me donne toujours le sourire et un pincement au cœur. Elles me rappellent, à chaque fois, mes années d'études. C'était la belle vie. Pas de soucis, les soirées, les fou rires, le bon temps quoi.

Je regarde à droite, enclenche le bouton on, l'appareil s'allume et le premier article apparaît sous mes yeux. Le papier est jauni par le temps, qu'est-ce que j'aime ça. Avec la main gauche, j'attrape la roulette et commence à faire défiler les différents chroniques. "Attaque sur convoi" non, "Prise d'otage" non, "jeux d'argent, prostitution et petits meurtres entre amis" non plus. Seul point négatif, retrouver ce que l'on cherche peut prendre un temps fou. Mais je ne suis pas à ça près. Si je veux gérer un minimum face à Kiril Bannett, il me faut des informations sur son entreprise et, si possible, des informations compromettantes. Ah ! Bah quand on parle du loup...



¤World Life Frame, une entreprise en expansion:
World Life Frame (W.L.F) est une jeune entreprise dynamique qui a toutes les chances de réussir dans le monde impitoyable de la concurrence. Son directeur, Mr. Jack Bannett, est bien connu du monde animal. Ancien biologiste réputé, il a su se faire rapidement une place dans le monde scientifique en isolant des allèles animaux et végétaux et en les rassemblant pour créer de nouveaux médicaments sans précédent.
WLF a vu le jour une demi-douzaine d'années plus tôt et ne cesse, depuis ce jour, de prendre de l'ampleur. Son chiffre d'affaires explose désormais le million et est côté en bourse.

Nouvel empire, nouvel El Dorado, une foule de scientifiques reconnus souhaitent désormais travailler dans cette compagnie pour laquelle la santé, le bien-être de tous et la protection de l'environnement sont les principaux objectifs.

Je l'affirme sans honte, World Life Frame a encore une longue vie devant elle et je ne doute pas que cette entreprise permette de profondes et bienveillantes découvertes.
J.D 14/02


¤Tragique accident, WLF en deuil:

World Life Frame et Metropolis sont aujourd'hui en deuil. Le PDG, Mr. Jack Bannett, perd aujourd'hui la vie dans un accident. De retour d'un voyage en Amérique du Sud, le pilote a perdu le contrôle de l'hélicoptère qui s'est écrasé dans les Appalaches, non loin des Grands Lacs.

L'un des entomologues les plus réputés, Richard Bushy, travaillait pour WLF et a voyagé à travers le monde à la recherche de nouvelles espèces d'Arthropodes encore inconnus ou méconnus. Il aurait, il y a deux semaines, fait parvenir un exemplaire de ses nouvelles trouvailles à feu Mr. Bannett qui, passionné par son métier, aurait tenu à faire le déplacement lui-même pour découvrir In Vivo ces nouveaux insectes.
Leurs découvertes, deux nouvelles espèces d'Arachnides : l'araignée banane (Phoneutria nigriventer) et l'araignée Darwin (Caeorstris darwini). La première serait, d'après leurs dernières études, certainement la plus venimeuse au monde. Capable de sécréter une neurotoxine, le PhTx3, entrainant une perte de contrôle musculaire et des problèmes respiratoires pouvant atteindre l'asphyxie. Tandis que la seconde, produit une soie d'un résistance encore mal comprise. En effet, sa toile est le matériau biologique le plus solide jamais étudié : jusqu' à 10 fois supérieur au Kevlar.
Jack Bannett, dans sa dernière interview télévisée, était confiant face à ces deux découvertes majeures :

"-Je tiens à préciser que la découverte de ces deux espèces pourrait révolutionner le monde tel qu'on le connait aujourd'hui. Imaginez un peu. Si on arrive à isoler les gènes responsables de la soie de Darwini et du venin de Nigriventer et à les rassembler dans une Latrocedrus mactans, ou veuve noire, on pourra ensuite utiliser leurs propriétés, les combiner pour créer toutes sortes de choses incroyables. Des médicaments, des objets résistants, et même des habits ayant des bienfaits thérapeutiques !!
J'en suis convaincu, cette découverte est certainement le trophée de toute une vie de dur labeur. Mais le travail n'est pas fini et il reste encore de nombreuses étapes avant d'obtenir le meilleur et le plus sûr."
Ces mots sont les dernières paroles publiques du patron de la WLF. Ses obsèques se dérouleront à la cathédrale St-Jeanne Elizabeth, une foule importante y est attendue.

G.V 29/10

¤Accident ou Meurtre, la WLF visée:

Après de nombreuses études et investigations de la part de la police criminelle de Metropolis, la boite noire a révélé une anomalie lors du crash. Cette annonce a choqué toute la population et il n'en fallait pas plus pour qu'une foule s'installe devant les bureaux de l'entreprise pour apporter son soutien à la famille de la victime et à ses collègues.

Malheureusement, les investigations sont toujours en cours et rien ne permet, pour le moment, de conduire les inspecteurs à un suspect.

Dans son testament, Mr. Bannett indique son fils, Kiril Bannett, comme nouveau PDG, et actionnaire majoritaire, de la filial en collaboration avec l'ex-vice président.
Toutes nos pensées vont à la famille de la victime et nous ne doutons pas que le meurtrier sera bientôt sous les barreaux.
J.D 02/11


¤Tueur mystère découvert:

Les résultats de l'enquête sont concluants. Le tueur mystère n'est autre que l'araignée banane (Phoneutria nigriventer). Le pilote aurait été piqué, durant le vol, par un des spécimens recueillis par Jack Bannett et Richard Bushy.

En effet, la boite noire n'ayant rien donné, une autopsie a été réalisée sur le pilote et a démontré un taux élevé de PhTx3, une neurotoxine produite par cette araignée. Nous ne saurons jamais comment elle s'est échappée et le savoir ne changera rien au chagrin de la population face à cette annonce.
Mme Bannett s'est exprimée plus tôt dans la journée :

"-Mon époux est mort en réalisant sa passion... Ma tristesse est mêlée à la mélancolie des jours merveilleux que nous avons passés ensemble. Mais je garde espoir, malgré sa disparition, il restera parmi nous tant que la WLF existera. Mon fils est prêt à prendre la relève et à continuer le rêve de son père. Je.. Je.. je... Merci à toute la population de votre mobilisation."
G.V 17/11



J'éteins l'appareil et me lève avant de prendre la direction de la sortie. J'en ai assez pour pousser mes plus en profondeur. À trop trainer ici, on en perd souvent notre objectif des yeux. Trop d'informations pouvant être inutiles. D'après moi, rien ne vaut une investigation sur le terrain et non pas de se contenter des informations, souvent erronées, de collègues idiots. Tout en me dirigeant vers les ascenseurs, un plan germe dans mon esprit. Un plan machiavélique, quelque chose de magnifique, de sublime.

-Vous partez déjà ?
-Hein ? Heu... Oui ahah. J'ai eu toutes les informations que je souhaitais. Merci beaucoup pour votre accueille monsieur...
-Badaway, Joël Badaway.
-Ah oui, c'est vrai, excusez-moi, j'ai une mauvaise mémoire des prénoms. C'est surtout que retenir le tien ne m'est pas utile. -Bien, bah au revoir.
-Mlle Brown ?
-Oui.
-Heu... J'aurais... Hum... Voulu vous demander, si... On ne sait jamais, héhé. Si vous accepterez de prendre un verre ou dîner avec moi ?  Je le regarde de haut en bas.
-Ah... Aahah, je ne pense pas, mais merci de votre invitation. Au revoir Mr.

Je me retourne et disparais sans même lui jeter un dernier coup d'œil. Non mais bordel, qu'est-ce qui a bien pu lui faire croire qu'un truc pareil arriverait ? Ahahah, sa tête déconfite était vraiment hilarante.
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MessageSujet: Re: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeVen 20 Fév - 15:40


Après mes recherches au Daily News, je décide de me balader à travers les rues de la ville. Habituée aux artères sombres et bouchées de Gotham, cette excursion me fait réaliser que cette ville est opposée à mes habitudes. Ici, à Metropolis, les rues sont propres, le bruit n'y est pas assourdissant et le ciel dégagé apporte un flot de lumière chaleureuse. Les bâtiments en verre, car oui, ici le verre remplace le béton, reflètent les rayons ne laissant aucun coin dans la pénombre. M'attardant sur les citoyens, je remarque qu'ils ont, pour la plupart, le sourire. Il est rare de voir une personne tirer la gueule. Tandis qu'à Gotham, il est rare de voir une personne avec des risettes au coin des lèvres.
La joie affichée sur le visage, je déambule ci et là aux grès de mes envies. Je ne suis pas pressée, je n'ai ni rendez-vous urgent, ni un article sur le feu, je suis calme et détendue. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien. Sur le chemin, j'achète des chouchous à un vendeur ambulant près d'un parc et décide de m'y engager.

Au bord des allées, des plates-bandes de fleurs violettes et bleues entremêlent leurs effluves pour le plaisir des yeux et du nez. Assise sur un banc, je déguste, un à un, les sucreries en regardant les métropolitains vaquer à leurs occupations. Des parents jouent avec leurs enfants près du bac à sable, un couple allongé dans une petite prairie fleurie s'embrasse avec passion.
Cette vision me rappelle que je suis seule depuis un long moment. Je n'ai jamais pu tomber amoureuse d'un homme, ni d'une femme d'ailleurs. Un petit nuage gris traverse mon esprit en me rappelant que je fais cavalier seul de nuit comme de jour. Mais ce dernier est vite balayé par une abeille attirée par le sucre de mes friandises. J'en dépose une sur le banc et l'insecte se pose délicatement dessus avant de récolter ce dont elle a besoin pour sa colonie avant de s'envoler.
À une cinquantaine de mètres, un lac réverbère par ondes le soleil tapant dessus. J'ai l'impression de voir un champ de blé bleu frappé par des bourrasques de vent. Un homme, les cheveux grisonnants, à la mode des années 60 avance doucement, une petite dame à son bras, tenant un fox-terrier en laisse. Je me demande si je trouverai chaussure à mon pied un de ces jours.
Le paquet finit, je me redresse et continu ma route. Le soleil est maintenant bas et envoute l'atmosphère d'un dégradé de rouge sanguin au jaune solaire en passant par un orange chaleureux. Ce mélange de couleurs me rappelle à de vieux souvenirs que je pensais perdus : la robe de ma mère et sa chaleur corporelle lorsqu'elle me serrait contre elle, sa bonne humeur rayonnante malgré les perversions du monde et de mon père. J'essuie machinalement une larme non voulue et sors mélancolique de cette coulée verte et bleue.

De nouveau dans la ville, les néons ont remplacés le soleil et les ruelles ne semblent plus si accueillantes. Quelque chose à changé avec la nuit. J'ai l'impression de voir une nouvelle facette de Metropolis, l'autre côté de la pièce en quelque sorte. Cependant, je ne me sens pas menacée, ni même en danger, bien au contraire. Cette ambiance me rappelle Gotham et à d'autres souvenirs : Falcone, la mafia, le justicier en couche-culotte, la drogue, les crimes.


-Mademoiselle. Un hot-dog peut-être ?

C'est un commerçant ayant posté son stand au coin d'une rue. Vêtu d'un haut bleu sous son tablier et sa toque blanche, on remarque aisément ses pâtes d'oies et ses mains dures. Il a dû en voir des vertes et des pas mûres. Je m'approche doucement de lui et inspire la fumée s'élevant de son échoppe. Les oignons fris, le pain chaud et l'odeur de merguez me font saliver.

-Avec plaisir. Beaucoup de moutarde s'il vou...

En un temps record, deux hommes en cravate et costume noir m'attrapent par les bras tandis qu'un troisième appose un torchon sur le bas de mon visage. Le tissu imbibé, d'un étrange et écoeurant liquide, me couvrent du nez jusqu'au menton. Tirée en arrière, j'essaye de me débattre, mais je n'ai le temps d'apercevoir qu'une camionnette grise avant de faiblir et de me laisser emporter à l'intérieur. Jetée tel un sac, je sens une douleur s'infiltrer dans mon épaule, mais le produit m'empêche de réellement comprendre ce qu'il se passe avant de tomber dans les pommes...
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Melanie Brown
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MessageSujet: Re: Mafia à Metropolis ? [partie I]   Mafia à Metropolis ? [partie I] Icon_minitimeSam 21 Fév - 18:00



La vision trouble, l'envie de vomir au bord des lèvres, je suis secouée de droite à gauche. Toujours allongée dans la camionnette, j'essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. J'aperçois quatre silhouettes floues, quatre hommes d'après leur voix. Ils discutent et je capte quelques mots ci et là : bookmaker, patron, moi. Je m'hasarde à me relever, mais une forte poigne me recolle à ma place. Complètement shootée, je n'arrive pas à distinguer le visage des agresseurs. Le monde, et même l'univers tout entier, est pris dans une spirale infernale qui me laisse dénuée de tout jugement et compréhension. L'auto entame un virage sec qui me propulse contre la portière. Dans un bruit sourd, ma tête cogne contre le métal et je m'endors tranquillement pour la seconde fois de la soirée.

...

Un seau d'eau glacée me réveil en sursaut. Toujours dans le coltar, je regarde mes pieds quelques secondes avant de relever la tête. Autour de moi, une dizaine d'hommes, mêmes costumes noirs, me regardent avec des sourires malsains. Autour de notre petit groupe, j'aperçois des poutres métalliques, une rangée de lampes identiques pendues au plafond. Plus loin, un immense rideau de fer fermé... Je suis dans un entrepôt. Tentant de tendre le bras, je me rends enfin compte de ma situation. Ligotée sur une chaise, je ne peux bouger le petit doigt. Sous moi, une bâche se prélasse au-dessus d'un grand carton. Petit à petit, les évènements me reviennent faisant progressivement augmenter mon stress et ma colère. J'entreprends, en vain, de me libérer de mon étreinte. Seule conséquence, quelques rires gras dans l'assemblée. Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi suis-là ? Qu'ai-je pu bien... Les mafieux... Bande de salauds.


-Libérer moi bande de porcs ou j'arracherai un par un vos testicules !

Un homme, surement le chef, s'approche rapidement et m'envoie une baffe. Mes cheveux volent dans un sens et mon visage dans l'autre, des picotements me parcourent la joue et une mauvaise chaleur se répand. Voyant son revers arriver, je ferme les yeux, mais rien ne se passe. Au lieu de ça, un applaudissement lent et sarcastique provient jusqu'à mes oreilles. Le groupe s'écarte, derrière le menu-fretin, cinq hommes. Les deux de gauche et de droite portent un costume similaire aux hommes de main tandis que celui du milieu est vêtu d'un magnifique costume blanc écarlate taillé sur-mesure avec une rose rouge sur la poitrine.
J'assimile tout de suite ma situation. Les quatre hommes ne sont, ni plus ni moins, que mes soit disant employés du crime et l'homme, au centre, doit être leur chef... Merde, ils m'ont bernée en toute beauté. Ils s'approchent, les autres s'éloignent, mais je ne distingue toujours pas son visage caché sous un borsalino.


-Mlle Badgirl je présume ?
-Va te faire foutre, qui que tu sois. Nouvelle claque.
-Quelle impolitesse, je suis déçu de plus en plus déçu de votre comportement. Même si, je dois bien admettre, vous ne manquez pas de courage et d'audace comparée à certaines personnes... Vous ne dîtes rien ? C'est très bien, vous apprenez vite à ce que je vois, peut être pourrons-nous nous entendre dans ce cas.
-Crève charogne. Coup de poing dans les côtes, j'en ai le souffle coupé une seconde étouffant un gémissement de douleur. L'homme fait un signe, un nouveau coup me percute le flan. Cette fois-ci, je crie.
-Bon, bon, bon... Comprenez-vous quelles raisons vous ont amenées ici ? Je suis certain que oui. Cela ne me plaît pas, comprenez-moi bien, mais il a des situations où l'on ne peut faire ce que l'on souhaite. Voilà la situation. Vous avez tué un de mes lieutenants et vous êtes appropriée mon marché sans aucune consultation. Heureusement pour vous, vous voulez faire tomber Falcone et c'est la seule raison pour laquelle vous êtes toujours en vie.
-T'arrêtes de baver et tu en viens au point final ou comment ça se passe ?... AAAargh... ah... ah... AAAaaaah... Ouaaaaah. Giaaaaah. Je tousse un peu de sang.
-Stop ! Je peux toujours changer d'avis, vous savez. Bon, où en étais-je. Ah oui, je disais donc. Notre organisme, comme tout autre, est un simple engrenage bien huilé où chaque pièce a sa place. Si une pièce manque, tout s'arrête et c'est la catastrophe. Or, vous avez justement enlevé une pièce de l'engrenage. Ici, nous avons un principe : toute perte doit être immédiatement remplacée. Vous me semblez être compétante et notre collaboration pourrait faire des miracles, qu'est-ce que vous en pensez ?
-Continuez.
-Bien, bien, j'aime mieux ça. Alors voilà, au lieu de prendre ma tête, je vous propose une solution qui pourrait nous ravir tous les deux. J'oublie tout et vous prenez la place de notre ancien collègue, mais vous devrez faire quelque chose en échange.
-C'est-à-dire ?
-En plus de travailler pour moi, vous irez jouer les agents double chez votre ancien patron et nous prendrons Gotham comme vous l'aviez prévue. Pour vous prouver ma bonne foi, je vous laisserai une gestion totale de la ville contre 50% de vos bénéfices.
-20%
-40%
-20%... Aaaaaah, Giaaaaa... ah... ah... J'ai mal, tellement mal que j'en ai la tête qui tourne. J'crois bien avoir une ou deux côtes cassées.
-50%, fin des négociations. N'oubliez pas qui dirige. Nous avons un accord ? Je fais oui de la tête. -Parfait, dans ce cas, au revoir et bienvenue parmis nous, bwéhéhé.

Les hommes de main s'approchent et m'encapuchonnent. La pression me maintenant à la chaise disparaît et je suis soulevée de force et trainée vers la sortie. Bonne chose, car je ne sais pas si j'aurai été capable de m'en aller toute seule. Le bruit ambiant m'indique qu'une porte s'ouvre et qu'une voiture vient tout juste de se garer dans l'allée. Le sol n'est pas goudronné, je peux sentir les cailloux sous mes semelles. Encore une fois, je suis larguée à l'intérieur d'un véhicule, certainement la même camionnette que précédemment. Pendant le trajet, les hommes me parlent de leur patron et de la chance que j'ai, qu'il ne faut pas que je la gâche et qu'il vaudrait mieux pour moi que je ne tente rien. Les secousses s'arrêtent, on est sur du bitume, on se rapproche certainement de la ville.
De longues minutes plus tard, la voiture s'arrête et je suis, c'est une habitude, précipitée sur le trottoir. Déjà mal en point, je roule-boule sur le sol, toujours capuchonnée. Mon épaule hurle de douleur, je crois bien me l'être démise. Mauvaise journée.


-Oh mon dieu ! Mademoiselle, vous allez bien ? Mademoiselle ! Mademoiselle !

Quelqu'un enlève la capuche me bloquant la vue, c'est une jeune femme tout à fait charmante, des cheveux blonds court et de magnifiques yeux bleus. Elle m'aide à me redresser, je cri de douleur. Elle panique et regarde autour d'elle, mais la rue est complètement vide. Même le vendeur de hot-dog a disparu. Passant mon bras valide autour de son cou, elle m'épaule pour me mettre debout. J'ai l'horrible sensation d'être passé sous un bus.

-Mademoiselle, il faut que vous alliez à l'hôpital.
-Non... Surtout... Pas... Je... Je... Dois... Juste.. Me... Repo... Ser. Je manque de trébucher, heureusement qu'elle est là.
-Vous... Vous en êtes sûre ?
-Ou... Oui... Mer... Merci... De... Votre... Aide.
-Où habitez-vous ?
-À... L'hôtel... Sur... La.
-Vous ne pouvez pas rester seule. C'est décidé, vous venez chez moi. Mademoiselle ... ?
-Mela... Nie.
-Rebecca, enchanté, en route.
-En.. chanté... Merci... Beau...coup.

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Mafia à Metropolis ? [partie I]

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